La période de confinement que nous venons de vivre n’a été facile pour personne. L’isolement, la crainte d’être contaminé, les difficultés pour circuler, la distanciation avec notre entourage familial ont bousculé nos habitudes et notre rythme de vie.
Bien que les mesures de confinement aient été levées, le risque de contamination existe encore et justifie toutes les mesures de protection et règles de vigilances préconisées.
Nous savons que notre région a été plus épargnée que d’autres par cette épidémie. De nombreuses initiatives solidaires ont atténué les conséquences de l’isolement pour les personnes les plus fragiles.
C’est le cas à Lestelle-Bétharram où nombre de volontaires se sont très vite manifestés pour aider à faire des courses, fabriquer des masques, participer au fonctionnement du centre médical de Bénéjacq, …. Merci pour ce dévouement et cette solidarité spontanée.
L’épicerie, la boulangerie ont tenu à assurer leur mission de proximité en restant ouvert et en assurant des livraisons à domicile. Le garage a continué à fonctionner pour assurer les dépannages les plus urgents.
Grâce à eux la vie a été plus facile et le lien social s’est maintenu.
Ce bulletin est le dernier de la mandature qui s’achève au mois de mars et la réglementation électorale m’oblige à être sobre dans la présentation des actions du Conseil Municipal sortant.
Je vous ai parlé à plusieurs reprises du Plan Local d’Urbanisme (P.L.U) en cours d’élaboration. Il a été arrêté par le Conseil Municipal lors de la séance du 25 août 2019, puis envoyé aux personnes publiques associées (Etat, Région, Département, C.C.P.N, Chambres consulaires etc.) qui nous ont fait part de leurs avis et recommandations.
Une enquête publique aura lieu en Mars-Avril pour recueillir les doléances et remarques que vous souhaitez formuler.
Le document définitif enrichi de tout ou partie de ces considérations sera soumis ensuite à l’approbation du Conseil Municipal avant d’être transmis au Contrôle de légalité de la Préfecture.
S’il considère que l’ensemble du projet ne prend pas assez en compte les avis de l’Etat, le Préfet pourra l’attaquer devant le tribunal administratif.
Le PLU (Plan Local d’Urbanisme) est un document qui régit les règles d’urbanisme sur la commune. Il détermine les différentes zones (zones urbanisables, à urbaniser, agricoles, naturelles, inondables) et élabore le règlement qui s’y applique. Il doit tenir compte des règles imposées par l’Etat, notamment en matière de limitation de consommation de l’espace agricole, et de réglementation environnementale.
Il doit être aussi en conformité avec le SCOT, (Schéma de Cohérence Territoriale) qui vient d’être approuvé à l’unanimité par le Conseil communautaire et qui constitue le cadre général d’aménagement du territoire de la Communauté de Communes.
Vous savez que nous sommes en cours d’élaboration de ce PLU, qui va succéder à celui qui est en vigueur depuis 2011.
Des réunions de concertation et d’information ont été organisées avec les agriculteurs et à deux reprises avec le public Lestellois, sans qu’il y ait une très grande participation.
Bien que les grandes orientations du précèdent PLU aient été reprises (à savoir : zone urbanisable limitée à la partie centrale du village et à sa périphérie, zone agricole et naturelle sur l’ensemble du hameau, zone touristique autour du camping et du Vieux Logis, périmètre protégé autour de Bétharram) le classement de certaines parcelles a été modifié.
Le patrimoine classé de Bétharram est un atout historique de notre bastide et du territoire de la Communauté de Communes du Pays de Nay. La restauration en cours de la 1ère tranche (stations 1 à 4) constitue le début de la valorisation du calvaire, pour un montant total : 609.000 € HT travaux, études et honoraires compris. Nous recevrons 455.813 € de subventions (Etat, Région et Département) auxquels il faut rajouter 22.000 € de la mission Bern.
La 2ème tranche concernera les stations 5 et 6 avec un bon niveau de subvention car la DRAC majore sa participation à un taux de 70 % (contre 40 % auparavant) et la Région a augmenté également le plafond subventionnable.
Je rappelle que pour la part restant à charge de la Commune, nous pouvons compter sur la participation des Amis des Sanctuaires, que je tiens ici à remercier, et de futurs mécènes contactés via la fondation du patrimoine
Je me réjouis une nouvelle fois du partenariat avec la Communauté de Communes à qui nous avons délégué la maîtrise d’ouvrage de ce gros chantier (plus de 2 millions d’euros de travaux pour les 4 tranches). Sans elle, nous ne pourrions assumer ni les problèmes de trésorerie ni le montage administratif, ni le suivi de chantier. Donc encore un grand merci au Président, aux élus et techniciens en charge du dossier.
Les 12 et 13 juin dernier, le Gave est une nouvelle fois sorti de son lit et a envahi une partie du camping et le stade du Saillet. L’ampleur de cette inondation n’est heureusement pas comparable avec celle de 2013. Il n’en reste pas moins qu’il a fallu réagir rapidement pour déblayer les limons des emplacements du camping et réparer les dégâts sur la voirie.
Le tout se chiffrant autour de 8000 € ce qui va bien sûr nécessiter un effort budgétaire. Nous avons sollicité des aides de l’Etat, de la région, du département et attendons la décision de classement en catastrophe naturelle qui conditionnera l’attribution de certaines de ces aides.
Je remercie les bénévoles qui spontanément sont venus prêter main forte à Nicolas et Sandrine, les gérants du camping.
Les travaux de restauration de la première tranche du Calvaire (stations de 1 à 4) vont commencer début octobre.
Quelques mois seulement après son mari Bernard, Pierrette MENGELATTE nous a quittés. Nous avions fêté son départ en retraite au mois de juin. Après trente années passées auprès des enfants de la classe maternelle, c’est une partie de la mémoire de l’école qui s’en va avec elle. Adichats Pierrette, et merci pour ton attachement à l’école, ta disponibilité et les services que tu as rendus.
Je vous avais déjà informé (bulletin de décembre 2015) de l’obligation, inscrite dans la loi NOTRe, pour la communauté de Communes de prendre la compétence eau/assainissement au plus tard le 1er janvier 2020 et donc pour les communes ou syndicats de se dessaisir de la gestion de ces services. Pour des raisons réglementaires et de dotation budgétaire, la Communauté de Communes du Pays de Nay (CCPN) a décidé de prendre cette compétence dès le 1er janvier 2018, et depuis cette date les services d’eau et d’assainissement de notre village et du hameau sont gérés par le SEAPAN (Service d’Eau et d’Assainissement du Pays de Nay). La conséquence la plus immédiate pour les abonnés auparavant desservis par la régie communale sera une augmentation du prix du mètre cube et de l’abonnement.
Je m’étais engagé, conformément à la demande du Conseil municipal, que la hausse des tarifs soit lissée sur une période d’au moins cinq années pour la rendre progressive et donc plus supportable pour les abonnés. C’est ce qui va se mettre en place en accord avec la Communauté de Communes dès 2019, les tarifs 2018 ayant été votés par le Conseil municipal.
Les atouts patrimoniaux et religieux de notre village sont nombreux et ont fondé depuis toujours sa réputation de commune touristique.
Beaucoup de pèlerins et visiteurs viennent des sanctuaires de Lourdes, mais les échanges entre notre territoire et celui du Pays de Lourdes n’ont jamais été vraiment formalisés jusqu’à ce jour.
Dans le cadre d’un partenariat qui se développe entre notre Communauté des Communes du Pays de Nay (CCPN) et celle du Pays de Lourdes et Vallée des Gaves (PLVG), plusieurs projets communs sont en train de voir le jour. Il s’agit de notre vélo-route qui sera bientôt raccordé à celui des Hautes-Pyrénées, des projets d’aménagement du Col du Soulor, de parcours touristiques sur le Gave de Pau, et du dispositif Patrimoine en ballade.
Ce dernier consiste en la mise en place d’une application Smartphone qui permet de découvrir et de visiter un territoire en écoutant les témoignages de ses habitants sur son téléphone portable. C’est un dispositif innovant, déjà initié sur certains sites de Bigorre (Lourdes, Vallée de Batsurguère, Gavarnie), qui sera mis en place sur le territoire du Pays de Nay, d’abord à Lestelle-Bétharram puis en Vallée de l’Ouzom et financé par la CCPN (15 000 € par parcours).
Les témoignages de personnes ressources de notre village seront enregistrés, pour être ensuite diffusés sur certains points du parcours de visite.
Notre pays a de nouveau été frappé en 2016 par des fanatiques qui tuent des innocents, dans le seul but de terroriser, diviser et déstabiliser notre société.
Face à ces actes odieux, nous devons rester unis pour défendre nos valeurs et notre démocratie.
Je pense, comme bien d'autres, qu'il faut éviter tout amalgame entre les assassins et l'ensemble des adeptes de la religion qu'ils prétendent représenter.
Les élections présidentielles et législatives vont nous permettre d'élire nos futurs dirigeants. Gageons que nos choix exprimeront avec force notre attachement aux valeurs républicaines, d'ouverture, de tolérance et de respect des croyances de chacun, sans céder aux sirènes de la peur et du repli.
Heureusement notre village n'a pas connu d’événements aussi dramatiques.
La loi votée en 2010 par le parlement appelée « grenelle de l’environnement » oblige les collectivités à prendre des mesures compatibles avec le développement durable.
C’est ainsi qu’à Lestelle, dès cette année nous n’utilisons pratiquement plus de désherbants, mais nous nous servons de désherbeurs thermiques pour débarrasser les rues du village des mauvaises herbes.
Cette technique non polluante est, dans un premier temps, moins performante que l’usage des produits chimiques, mais l’efficacité s’améliore au fil des passages. Il faut donc s’habituer à voir quelques touffes d’herbes résiduelles parsemer les caniveaux et les espaces publics. Il y en aura moins l’année prochaine, et c’est bon pour la planète !
Le seul lieu où l’on continue à désherber chimiquement jusqu’en 2020, est le cimetière car c’est un endroit que l’on peut interdire au public le temps de l’opération.